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Vie des clubs

Georges Lely, le bénévole touche-à-tout

Présent depuis plus de 40 ans au Union Rémoise De Tennis (Marne), cet ancien 15/5 âgé de 76 ans, également juge-arbitre, supervise tous les travaux et l’entretien des infrastructures de club. Témoignage.
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Ils sont plus de 100 000 à œuvrer pour le bon fonctionnement des clubs et plus généralement du tennis en France. A l'occasion du journée mondiale du bénévolat (le 5 décembre), la Fédération a tenu à mettre à l'honneur cette semaine quelques-uns de ces bénévoles à travers des portraits, des verbatim ou des interviews de ceux qui font vivre les disciplines FFT auprès des pratiquants et des adhérents.

"Je joue ici depuis que j’ai 32-33 ans, même si pendant un moment, je passais d’un club à un autre puisque l’URT avait seulement des courts couverts et le Sporting des terrains extérieurs, jusqu’au déménagement sur le site actuel en 1992. Retraité depuis une douzaine d’années, j’ai plus de temps à consacrer au club, d’autant que j’adore bricoler car j’étais technicien de maintenance, puis responsable de travaux avant de créer mon entreprise dans ce secteur. Du coup, j’interviens dès que quelque chose ne va pas ou pour le suivi de chantiers. Mais je ne suis pas le seul à le faire, nous avons une très bonne équipe, qui fonctionne sur l’homogénéité et la complémentarité des personnes."

"Le club a fait énormément de travaux, ce qui représente de l’investissement et du temps, et il ne cesse de s’améliorer. Nous allons refaire nos résines et il sera bientôt l’un des plus beaux de Reims. Ancien 15/5, actuel 30/2, je viens également pour jouer deux à trois fois par semaine. Quand on me demande de taper la balle, je ne sais pas dire non, même si désormais, il me faut un temps de récupération. (rires)"

"Le club avait besoin de juge-arbitres, j’ai donc pris des cours et obtenu mon diplôme. Pendant notre tournoi, je viens tous les jours durant trois semaines : il y a environ 210 joueurs à satisfaire, le plus délicat étant d’adapter la programmation aux emplois du temps de chacun, mais tous les juge-arbitres connaissent ce problème. De toute façon, j’aime me rendre utile, c’est ma façon d’exister. Je ne peux pas rester inactif. Et puis, il y a pire que de regarder des joueurs de tennis dans un cadre agréable."

(Baptiste Blanchet)

 

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