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Découvrir le Paratennis

Intégré depuis 2017 à la FFT, le paratennis rassemble le tennis fauteuil et le tennis pour sourds et malentendants autour d'une même passion.
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Une passion commune


Le Paratennis rassemble les disciplines du Tennis Fauteuil et du Tennis pour sourds et malentendants. Il s'adresse d'une part aux personnes atteintes d'une perte fonctionnelle ne permettant pas une pratique debout, et d'autre part à toute personne déficiente auditive.

Le Paratennis organise la pratique du tennis en l'adaptant aux contraintes du handicap, dans le respect des valeurs du tennis. 

Titre
La Journée du Tennis en fauteuil à Roland-Garros (Vidéo de l'édition 2021)
Vidéo
Vidéo de brightcove
Journée tous en fauteuil Roland-Garros 2020
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Le rôle de la FFT

Depuis 2017, le Paratennis est intégré à la FFT. Elle est en charge du développement et de l'organisation de sa pratique comprenant : 

  • La formation des enseignants (au programme de la formation continue des D.E. de la FFT). Pour plus d'informations, rendez-vous sur la plateforme du LIFT

  • L'organisation des Tournois : Tournois français et Internationaux (ITF – Uniqlo Wheelchair Tennis Tour)

  • L'organisation des Championnats de France par Equipes et Individuels Tennis-Fauteuil

  • Le Masters Tennis Sourds et Malentendants

  • Les actions visant à développer la pratique : mise en place du plan national de développement

  • L'accompagnement des Equipes de France, Tennis Fauteuil et Sourds et Malentendants : Suivi des épreuves Tennis-Fauteuil des Internationaux de France à Roland Garros (Hommes, Dames et Quads) et de l'ensemble des compétitions internationales dans lesquelles les sélectionnés français évoluent.
  • Entraînement des groupes Elite et Espoirs au Centre National d’Entraînement
  • Organisation de la journée Tous en Fauteuil à Roland Garros

Retrouvez le calendrier des tournois sur le site paratennis.fr

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Entretien avec Jean-Pierre Limborg, membre du CST, chargé du paratennis

Citation
Quelque chose de très fort se dégage de notre sport
Auteur
Jean-Pierre Limborg
Twitter quote
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Comment accueillez-vous l’intégration du tennis fauteuil à la FFT ?

C’est un grand bonheur, l’aboutissement de tous les efforts consentis depuis de nombreuses années au sein de la FFH (Fédération Française Handisport). Cette intégration était demandée par les joueurs et les joueuses depuis longtemps. Quelle meilleure reconnaissance que de rentrer définitivement dans la famille du tennis ? Évidemment, il y a un peu de crainte aussi. Quand on casse les routines, quand on est devant un changement, il y a toujours une appréhension. Nous savons qu’il faudra être patients. Les choses ne se feront pas en un claquement de doigts. Nous allons nous intégrer dans la grande famille du tennis, il va donc falloir modifier notre fonctionnement.

En quoi ce rapprochement va-t-il aider la pratique du tennis fauteuil ?
Il y avait d’abord une aberration : il nous fallait deux licences pour pratiquer notre sport, une licence FFT et une autre FFH. Dorénavant, pour jouer au paratennis, un club FFT n’a plus besoin de s’affilier à la FFH et les joueurs non plus. C’est une première grande victoire symbolique. Dorénavant, la véritable nouveauté est que le paratennis sera intégré dans chaque direction, département, commission et service de la FFT. Il y en aura dans la comptabilité, la finance, le règlement, l’antidopage, dans le service communication, partout ! Nous avons déjà un circuit de 28 tournois tennis-fauteuil, avec un championnat de France individuel, par équipes, vétérans, de sourds et de malentendants. Nous sommes déjà très bien structurés, mais il va falloir dispatcher toute cette organisation dans les différents services de la FFT. La grande idée est d’avoir un DTN adjoint en charge du paratennis, car il faudra une personne compétente pour décider de la politique sportive du paratennis. Car notre point faible est le manque de juniors, il y a peu de relève.

Quels sont les principaux axes de travail sur lesquels vous allez devoir plancher ?
J’en distingue trois. En premier lieu, la communication : faire savoir aux clubs que la FFT gère le paratennis et que c’est une pratique extraordinaire. La plupart des handis ont vécu un traumatisme. Jouer au tennis-fauteuil, c’est retrouver une confiance en soi, qui aide à se réintégrer et qui fait vivre des aventures passionnantes. Mais beaucoup de clubs ne sont pas au courant de ce rapprochement. Deuxième point, recruter des jeunes et préparer une relève. Nous avons huit ans pour construire une nouvelle équipe de France. Nous allons essayer de monter des académies nationales pour former des jeunes à cette discipline et en faire des grands joueurs. Enfin, dernier point, nous souhaitons développer la pratique, avec l’objectif ambitieux de doubler le nombre de licenciés en huit ans.

Que de défis !
Oui ! Notre but est que toutes les règles du paratennis s’harmonisent avec celles de la FFT. Nous devons être intégrés, mais pas “digérés”. Nous sommes 300 parmi des millions. Nous avons une spécificité. Quelque chose de très, très fort se dégage de notre sport.