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Beach Tennis

Pôle Antilles : à la conquête du haut-niveau !

Ils sont les meilleurs jeunes de Guadeloupe et de Martinique. Et se sont retrouvés, il y a deux semaines, pour un stage intensif afin de se frotter aux exigences du très haut niveau. Ensemble, ils représentent le Pôle Antilles qui veut défier, à terme, la puissante Réunion !
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Ils défendent tous les couleurs de la France. Mais la supériorité des Réunionnais au niveau national a motivé leurs compatriotes des Antilles.

"Nous voulons créer une émulation 'antillaise' pour contrer la supériorité de nos amis de La Réunion lors des compétitions", explique Frédéric Bouny, président de la commission régionale de beach tennis de Martinique et directeur du club Beach Tennis Martinique, où s’est déroulé le stage fédéral, du 12 au 15 avril.

Quinze jeunes garçons et filles, U14 et U18, ont appréhendé pendant quatre jours les exigences du haut niveau. Pour les guider, le top niveau des entraîneurs, celui des Equipes de France de beach tennis, Jérôme Maillot, accompagné de Rodolphe Boyeldieu, champion de Martinique et entraîneur du Beach Tennis Martinique.

"Ces jeunes ont été convoqués parce qu’ils ont le projet de s’investir dans le haut niveau et de, pourquoi pas, faire de leur passion un métier. La FFT a pour ambition, justement, de professionnaliser la discipline. Au travers de ces stages, la DTN les accompagne", explique Jérôme Maillot, également référent beach tennis national.

La décision de créer ce Pôle Antilles est née lors des championnats de France 2021. Les Antillais n’étaient pas si loin, avec des places honorables de seconds, troisièmes, quatrièmes … Mais presque toujours derrière les Réunionnais. Dans le viseur, pour faire mieux, les championnats de France en août.

"Les équipes engagées ne seront pas systématiquement mixtes avec Guadeloupéens et Martiniquais, mais toutes se considéreront comme estampillées Pôle Antilles", assure Frédéric Bouny.

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Les jeunes du Pôle Antilles attentifs aux conseils de Jérôme Maillot.
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Poser un cadre

"Ils ont joué trois heures le matin, deux l’après-midi et nous avons eu aussi des ateliers d’échanges sur l’hygiène de vie, l’alimentation et les valeurs de respect qu’exigent le haut niveau", raconte Jérôme Maillot.

Une telle caution "très haut niveau" a immédiatement imposé de la rigueur et un devoir d’exigence.

"Nous leur avons aussi inculqué une discipline à respecter. Le beach tennis est un sport encore jeune et il faut poser un cadre."

Les mêmes actions seront prochainement menées en métropole, après la Réunion et donc les Antilles. C’est la première année que ce suivi est lancé chez les jeunes. Il existe déjà chez les séniors.

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Le stage de haut niveau du "Pôle Antilles" a réuni les meilleurs jeunes joueurs Martiniquais et Guadeloupéens.
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La France s’offre un fonctionnement que seules quelques rares nations adoptent aussi, comme l’Italie ou le Brésil.  

Jérôme Maillot est enthousiaste mais prudent et mesuré.

"Il est difficile voire impossible de spéculer sur des résultats concrets et des échéances précises. Mais avec cette politique, nous travaillons pour obtenir un volume de très bons joueurs Français dans les plus grandes compétitions dès les prochaines années. Mais se projeter sur des classements internationaux ou des victoires en Sand Séries à court ou même moyen terme pourrait être un frein à ce processus", tempère Jérôme Maillot.

Le Pôle Antilles est lancé et compte, à terme, bousculer une hiérarchie pour l’instant bien établie.

Retrouvez tous les résultats des équipes de France jeunes et seniors ici.

 

Fabrice David

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