Type

''Le TMC renforce le côté ouvert à tous''

Du 3 au 4 mars, le TC Gagnac-sur-Garonne (Midi-Pyrénées) a organisé son premier TMC Messieurs, qui a attiré 24 joueurs. Fabrice Lassalle, son président, revient sur cette expérience enrichissante. Entretien.
Texte

Du 3 au 4 mars, le TC Gagnac-sur-Garonne (Midi-Pyrénées) a organisé son premier TMC Messieurs, qui a attiré 24 joueurs. Fabrice Lassalle, son président, revient sur cette expérience enrichissante. Entretien.


Pourquoi avez-vous décidé d’organiser un TMC masculin ?
L’idée était de partir sur un format court, afin d’attirer de nouveaux joueurs, mais aussi de créer une nouvelle animation, de faire connaître le club dans le but d’étoffer nos effectifs. Depuis décembre, nous disposons de deux courts couverts. Cela facilite également l’organisation : grâce à ces courts, nous ne sommes plus limités par le facteur météo.

Ce type de tournoi est le plus souvent féminin…
C’est aussi ce que pensait notre DE, qui vient d’être titularisé. On a préféré s’orienter vers les hommes, en nous disant que nous aurions plus de monde. Il n’est pas toujours évident d’attirer les joueuses. Mais maintenant, on se dit qu’on va pouvoir s’orienter aussi vers les femmes. Nous avons décidé d’organiser un tournoi à 24 participants, ce qui est assez rare pour les TMC, qui se font plutôt sur des formats à 8, 12 ou 16. Mais nous avons bien fait, car nous avons refusé beaucoup de monde ! Au total, nous avons eu 50 demandes, dont 20 % environ de joueurs du club. Concentré sur un week-end, cela fait une cinquantaine de parties, dans le format court des TMC, à savoir quarante minutes environ par match. Certains ont quand même duré plus de 2 heures, mais nous avons pu finir le dimanche vers 17 heures, comme prévu.

Comment les participants ont-ils vécu ce premier TMC organisé par votre club ?
Ils ont vraiment apprécié. Il y avait une minorité de joueurs venus pour la compétition. La majorité était là pour se faire plaisir, parler tennis, se rencontrer. La convivialité, la fraternité, ont vraiment leur importance dans ce type de tournoi. Certains joueurs souhaitaient aussi profiter pleinement d’une compétition : quand on est débutant et qu’on participe à un tournoi, cela se termine souvent au bout du premier match. Dans un TMC, on est assuré d’en disputer quatre ou cinq. Ce qui attire donc beaucoup de joueurs qui, jusque-là, ne faisaient pas de compétition.

Comment un tel tournoi s’organise-t-il ?
Il faut quelques bonnes volontés ! Pour notre premier TMC, nous avons fonctionné avec cinq ou six bénévoles. En revanche, ce n’est pas très gourmand en temps. On essaie de bien gérer les inscriptions, avec des réponses personnalisées, on accueille bien les joueurs, on essaie d’organiser des animations pour rester vraiment dans l’esprit du TMC. Mais ce n’est pas du tout insurmontable.

Qu’est-ce qu’un tel tournoi apporte à un club ?
Le plus, c’est vraiment qu’on s’ouvre à des personnes qui ne viennent pas sur les autres tournois. Le TMC renforce le côté “ouvert à tous”. À travers une organisation de ce type, le club bouge, montre qu’il est dynamique. Il vit, tout simplement ! C’est aussi pour nous une façon de nous démarquer des autres clubs. Cela peut ensuite donner l’habitude aux adhérents de passer plus régulièrement, de lier des amitiés. Et il est aussi très motivant d’accompagner des joueurs dans leurs premiers pas en compétition.


(E. Couderc)
 

1