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Roland-Garros 2020

Antoine Hoang : "Super content d’être ici et de pouvoir jouer"

Antoine Hoang est de retour du côté de la Porte d'Auteuil après avoir été une des révélations de l’édition 2019. La tête encore pleine de souvenirs, le Varois se réjouit de retrouver "Roland".
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Antoine, vous êtes de retour à Roland-Garros après votre magnifique parcours de 2019, où vous aviez atteint le 3e tour après avoir battu Damir Dzumhur et Fernando Verdasco. Rétrospectivement, qu’est-ce que vous retenez de l'édition passée  ?

Je retiens de superbes souvenirs, car c’étaient des émotions que je n'avais encore jamais vécues nulle part ailleurs. C’était la semaine des premières fois : première fois que je jouais sur un grand court, première fois que je passais à la télé... Je vivais ça avec des yeux émerveillés d’enfant.

C'était une semaine de pur bonheur. A chaque fois que je reviens ici, que je revois "Roland", ça me rappelle des souvenirs magiques.

FFT / JC
Antoine Hoang avait ravi le public parisien en 2019.
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Est-ce que votre parcours de 2019 constitue une pression supplémentaire ou, au contraire, il vous libère d’un poids, car vous savez que vous pouvez très bien figurer ici ?

Non, ce n'est pas une pression supplémentaire. Je n’ai que de bons souvenirs donc je suis encore plus heureux de jouer ici. C’est plus facile de revenir dans un endroit où l'on a eu de bonnes sensations, et où on sait sur quoi s’appuyer. Je vais réfléchir à ce que j’ai bien fait l’an passé pour essayer de le refaire cette année. Tout en sachant que chaque année et chaque match sont différents.

Vous n'avez pas été forcément gâté au tirage au sort, puisque vous allez rencontrer Dominik Koepfer, très performant ces dernières semaines. Que pensez-vous de ce premier tour ?

Ce sera un match difficile demain, je suis loin d’être le favori, mais je vais me battre. Il progresse assez vite depuis deux ans. C’est un guerrier qui va me poser des problèmes. Le but est de jouer crânement ma chance, de poser mon jeu, de l’embêter au maximum, et on verra bien pour la suite.

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Comment avez-vous géré cette période de crise sanitaire ?

C’était difficile. Pendant plusieurs mois, il n'y avait aucun tournoi officiel. Aujourd'hui encore, il y a beaucoup d’incertitudes, de tests... sans compter la gestion des surfaces. De mon côté, je ne suis pas allé aux Etats-Unis donc j’ai la chance d’avoir pu m’entraîner sur terre. Mais c’est une saison où il faut prendre ce qu’il y a à prendre, en oubliant un peu le reste.

Il faut s’adapter tout simplement. Le tournoi va se jouer dans des conditions un peu froides, et c’est normal vu la période. Il faut faire avec ces conditions qui nous sortent un peu de notre zone de confort. C’est celui qui s’adaptera le mieux à ces changements qui ira le plus loin. Ce qui est un peu bizarre aussi, c'est de jouer sans public.

Surtout après votre parcours de l’année dernière...

Oui, en tant que Français, le public nous porte. L‘année dernière j’avais eu un soutien extraordinaire. Là ce sera vraiment différent, moins... sympa je dirais. Mais on est quand même super content d’être ici et de pouvoir jouer. Les conditions ne sont pas forcément les meilleures mais il faut rester positif du début à la fin et s’en tenir à la ligne directrice.

Quels sont vos objectifs pour la suite ?

La transition de la terre à l’indoor va se faire en quelques jours, il y aura très peu de temps d’adaptation. Il va falloir vite switcher. L’objectif reste d'intégrer le Top 100 le plus vite possible (il est aujourd'hui 126e, ndlr). Et quotidiennement, sans se mettre de pression, faire ce qu’il faut pour ne rien regretter.

Le tableau hommes

Le tableau dames

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